mardi 4 mars 2008

I obviously love NYC





Mon bout de vie à New York s'est ainsi achevé sur une aussi folle soirée qu'il le fallait . Magique même.

premières neiges pour quitter l'appart vers l'Opera du Met, Manon Lescaut est une biatch mais c'était quand même grandiose, siroter à l'entracte pour garder des forces une dulce de leche arrivée de Buenos Aires la veille( comme un avnt gout de), patauger dans la slouch vers le Zinc et y retrouver tout le beau monde du 1890 ACP bld, et déjà des au revoirs. Puis une fois de plus quitter Manhatthan, fuir à Brooklyn, arriver bien trop tard, mais quand même, enjoyer tout une dernière fois, danser une valse sous la neige sur le toit, et tout, et tout ...

Et puis on rentre, ça craque blanc sous les pieds, on s'endort dans le métro, une fois de plus, la dernière.
Et encore des aurevoirs, de coins de rue, de palier, de quai de gare. Les larmes au décolage pour les joues, pour les oreilles du Sylvain Luc, bande son inconstestable de ces dernières semaines, et killing me softly , hommage a la ville cliché jusqu'au bout. Je rappelle au monde entier que je suis incapable de dire aurevoir dignement sans saler mes yeux, mais j'apprend.
D'ailleurs, regarde je grandis : ca n'est que des au revoirs, ça tend vers une suite. Logique. Les revoir, et revivre New York.
Et ca psssshit en sourire.


Je suis donc rentrée, et bonheur aussi partout.
Et demain je repars. Buenos Aires. Je veux autant, toujours, tout le temps. Suivez-moi.



http://lautreboutdumondetoimeme.blogspot.com/

mardi 12 février 2008

Deadline : demain 13 Fevrier, 21h

Je suis en mode Grinch.
J'ai chaud, j'ai froid, j'ai pas faim, mais ça creuse, ou ça ronge, je distingue peu.

Je me console comme je peux. Il se met à faire sacrément froid, bien trop pour moi.
Et puis je me suis fait recalée pour cause de toujours pas 21yo hier, ça faisait très longtemps que ça n'était pas arrivé. Il est temps que je rentre au pays boire des bières en toute légalité ... [rdv vendredi soir au Coq les bretons, d'ailleurs, cela dit-en passant]

( JF 20 Rech. prof priv d'auto persuasion, du genre efficace, Sel. def. poss. S'addr à l'Hotel Martini ou pas loin et plus si affinités )

Et j'aquiesce aux paroles rassurantes de mon coloc Alex et de Sylvain sur mon beau monde que je retrouve en arrivant. Ils disent si vrai. Mais avant d'arriver faut partir, vous voyez.
Alors je parcours Brooklyn profiter des mes zigotos, me rendant compte que je me suis américanisée : j'ai un fucking besoin de hugs là.

Je vais déborder en France de tout retrouver, de tous les retrouver : d'abord la Bretagne, ma famille, mes gens de vie, et Toulouse, le Frisé, les bouilles. J'ai juste trop de chance d'aimer partout.


Ce soir, opéra en famille (avec ma grand-tante quoi), puis concert Sylvain et Richard (pour pas changer une équipe qui gagne), puis bout de la nuit avec mes zouaves, qu'ils vont sacrément me manquer.
J'écris vague, je sais, je me rattraperai, mais je suis pas droite d'émotion aujourd'hui, faut m'excuser, et demain ne sera pas mieux. Je vous offrirai tous les bilans, récaps, articles avortés et autres traces d'ici quand je serai rentrée, claire, et nette. D'ici là, faut me laisser flotter.



Et la danseuse de Tango, je veux pas faire peur hein, tu sais comme je suis. Je ne me morfond pas en vrai, je vais rire à en pleurer, et vice versa, et sur les toits de Brooklyn, on dansera.

Je pars tenter de fourrer avec classe dans mes sacs cinq mois de vie, si vous avez un entonnoir géant je suis preneuse.
Et je pars vivre aux éclats, la nuit sera longue.

A vite.

lundi 11 février 2008

Un temps serait peu

Cette semaine est passée, vite et folle, comme aucune jusqu'alors. Et partout dans vos chez vous, on parlait de New York.

C'est qu'il y a eu le Superbowl, toute une nation connectée à l'une des nombreuses chaînes diffusant les courses effrénées de ces montagnes de muscles et d'acier en collants. Je rapportais mon stage et n'en ai qu'entendu que les cris du voisinages et les klaxons victorieux. Le lendemain, les Giants paradaient en ville, mais je flyais ne vous déplaise (de flyers, les tracts, et non pas d'homme volant).

Autre Super something, le mardi suivant, happy caucuses day qu'on dirait. Super Tuesday donc, ça tractait à tout va. Je flyais aussi ce jour là, et mon itinéraire m'emménant de (mon) Harlem à l'Upper East Side a vu la propagande dévier d'Obama à Hillary. Rien à dire sur les Républicains, je ne les aies pas croisés. En tout cas, dur de tracter un jour d'élection, c'était à prévoir.
Le soir, une heure avant la fermeture des bureaux, une voiture passait dans le quartier, ornée d'un haut parleur, et on rapellait les gens à leur devoir "si vous entendez ce message, sortez de chez vous et allez voter, c'est votre avenir et celui de vos enfants qui est en jeu..." Assez radical comme argumentation. Ce genre de véhicule en France, on l'emploie pour annoncer les attractions du cirque Pinder, exceptionnelement dans votre ville ce soir.

Au final, Hillary a gagné chez elle, et Harlem avait la gueule de bois. Mais tout n'est aps encore fini pour Obama, et les affichettes pro-lui sont encore sur toutes les façades.

J'étais finalement assez loin de tout ça, car deux jours après arrivait mon évènement à moi, ce qui depuis un mois me faisait et bosser et courir à tout va, avait réduit mon rythme de sommeil à trois heures par nuit (aidé fortement par le rapport de stage pour dire vrai).
Donc oui, Jeudi soir, le concert de Sylvain Luc et Richard Bona au Lycée français. Salle comble, on a gagné. Les centaines de coup de fils passés, les kilomètres parcouru, la course après quelques lignes dans la presse, et finalement une grande soirée. Je n'en ai pas vu grand chose, affairée que j'étais à gérer les invits, les entrées et autres ventes de CD. Mais j'avais eu les repets à l'appart la veille, deux prodiges qui se rencontre et jouent ensemble pour la première fois depuis 15ans, un après-midi hors du temps où ça crée et ça fuse, c'était si bon les amis je vous jure, je m'en délecterais longtemps.








Ici cette salle de 350places qu'il nous a fallu remplir, considérant les 300 concerts de Jazz par soir dans ma folle ville, c'était loin d'être facile.



Et là, la preuve par les pieds que Richard est New Yorkais.







Et tout ça passé, le vide, et quelques jours pour la fin de quelquechose. Je vais vivre, et je reviens.

mardi 5 février 2008

Confiture

Julie bosse sur son f"!!¤ rapport. Mais Julie est quelqu'un de très dispersé, toi même tu sais. Alors elle a décidé de revenir quand même semer un peu dans le coin.
Ce qu'on apprend en bossant sur la musique française :

Les 10 oeuvres musicales ayant généré le plus de droits en 2006* en France


*Diffusion ou reproduction en 2005, répartition des droits d'auteur en 2006


Titre

Auteur(s) / Compositeur(s)

Interprète(s)

Un monde parfait R. Castagnola / D. Della Vechia / L. Jeanne / M. Pirolla Ilona Mitrecey
4 to the Floor B. Byrne / J. Stelfox / J. Walsh / B. Westhead Starsailor
Caravane R. Haroche Raphaël
Enamorame L. Policarpe / R. Sanchez Papi Sanchez
Call on me E. Prydz Eric Prydz
Bouger bouger D. Fezari / P. Koeu / S. Traore Magic System
Bad Day D. Powter Daniel Powter
Dragostea Din Tei D. Balan O-zone
Get Right R. Harrison / U. Raymond / J. Brown Jennifer Lopez
Tout le bonheur du monde

C. Baffert / J-C. Della Gloria / L. Di Feliciantonio / B. Grib / O. Inebria / M. D' Inca / L. Gisclard / I. Kourouma / E. Monod / I. Olivier / C. Serre / F. Daian

Sinsemilia


Je sais pas vous, mais moi je vais sortir le chien.

lundi 4 février 2008

On les compte déjà sur les doigts

Dernière nuit dans mon antre, déjà à moitié vide. Pour ma fin d'ici, je passe au salon, Sylvain Luc en tournée faisant sienne ma chambre.
9 jours. Tout m'y fait penser, jusqu'aux dates de péremption sur les yaourts.
Mon remplaçant à l'appart est déjà là, il est en stand-by et je suis en transit, ou vice versa. Mais je suis au moins aussi paummée que lui. Je me déguiserai bien en fraîchement débarquée, pour ouvrir de grands yeux, avoir la ville devant moi.
Les dernière fois feraient plus peur que les premières, je crois.
Et mon carpe diem est entaché des volontés neuranestheniantes (oui je l'ai inventé juste pour eux) de la rue d'Astorg, Toulouse. Mais c'est moi qui vais gagner.

J'aurai pourtant dû savoir que le temps passait vite, il avaient laissé des indices :




Eh mais, je suis [encore] New Yorkaise !

samedi 26 janvier 2008

To Do List

Il m'a fait compter en jours, et ça fait 18.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaahhh.
Bordel.
J'ai peur du vide.

Final to do list, on va voir si j'y arrive, un peu. Mes vouloirs du début toujours remis au demain suivant, et les nouveaux qui naissent et s'accumulent en petit tas peu gracieux.
On va faire ce qu'on peut pour dégager tout ça.
Ce post sera actualisé et complété. Cette liste est à tendance mouvante et extensionniste.
Je prends vos idées aussi.

-courir à central park
-la pizza aux Oréos (c)
-le Bas Bronx
-un musical à Broadway
- la neige à Coney [fort comrpomis]
-retrouver ce cimetière de Brooklyn où on confond au fond en ligne de mire les pierres tombales et Manhattan [done, par -9, un exploit]
- un TV show
- trouver des cadeaux chouettes, légers et peu encombrants [en cours]
- le Met
- un bal musette dans le salon
- le Financial district
- Brighton beach again, et y manger russe [DONE]
- une messe Gospel [ce dimanche a réduit tout espoir à néant, mais c'était physiquement impossible]
- un concert au Village Vangard
- un repas FMEO [done, delicatessen sur la 7th, la place kitsche, enorme ! ]
- écrire toutes les cartes postales que je vous ai acheté [en début de cours]
- voir Cloverfield ici [DONE]
- manger une Steve Buschemi à 2 Boots pizza [j'ai pris une mister pink finalement]
- le bar tournant du Mariott {vini, vidi y demitouri]

-...
NDLR : la non-éxécution d'une seule des actions sus-citées pourra servir de justification légitime à un retour ici au plus vite.

Edit : 14 jours (OMFG !!!), fait des trucs chouettes un peu, mais pas avancé les sus-cités.
Une nouvelle activité est venue s'ajouter à ma liste, avec la même deadline et passant horriblement prioritaire : écrire un rapport de stage de 70 pages ! Oh mon dieu mais c'est affreux.

Edith P : 9jours, toujours sur le rapport de stage, peu d'avance sur la liste, mais on y travaille.