dimanche 20 janvier 2008

Something about you


On aurait dit que vous étiez les cailloux blancs de mon chemin.


Moi qui aime à tituber ma vie, vous toujours quelque part entre le sol et moi. Où que je vascille, où que je louvoie, je vous y trouve toujours. Oui, sens toi concerné(e).


Là ce soir ils sont tous partis. Les gens, pas les rêves, évidemment. Je suis toute seule dans ma parcelle de folie newyorkaise. Il va falloir m'y faire, je vais peu la quitter ces prochaines semaines. Mon stage au Bureau Export s'est achevé jeudi. J'y retournerai bien vite, pour un déjeuner, des dossiers, un « salut! », des invits... Mais changement de rythme de tout, et taf à la maison. Je vous en parlerais bien vite.




Après une semaine avec une bonne cuillère de la crème de la crème, j'hasarde une évidence : qu'est ce que je vous aime là, aussi ! Je vous y vois passer, et toujours c'est grandiose. J'ai arrêté de me pincer pour y croire, ça entraînait trop de bleus. A chaque fois que quelqu'un vient et qu'on s'en va balader, pieds et oeils sont penauds redécouvrent le décor que je croyais par coeur. Time Square brille davantage, et l'Empire a grandi. Vous me rendez tout neuf en somme ! * Et dire que d'autres se ruinent pour du botox (ou autre dérivé de DHEA en vente libre ici dans des Vitamine Shoppe semblables à des confiseries où on se lacherait pour un péché mignon).

Quant à vous qui en ètes loin, c'est au moins tout pareil. Je repense à mes 20 ans champêtres, eux, vous, tous, nous, mes petits mondes alignés sous le soleil. Bande de sourires, et plus encore ! Et encore une fois, le lendemain me saute aux yeux cette certiture étrange d'être entourée uniquement d'être géniaux.

Je vous tamiserais tous, et tout ce qui brille serait de l'or.










Ici ne déroge pas à la règle.
Prenons ce soir, choix arbitraire, à titre d'exemple. C'était Mardi je crois. Dans la salle à manger nouvellement redecorée d'un appartement du bas Harlem, une bouffe délice concoctée par deux toulousains vadrouillants, des bières sipées dans des verre à vin, et de la musique comme à l'habitude, tout le temps partout, dans nos oreilles et dans nos mots. Puis une question sur nos rêves de vingtenaires paummés, nos hesitations ou pas du tout, et surtout leurs histoires dans notre gueule. On ne se saoule qu'aux conseils qu'ils avouent insensés; on aspire, buvards . S'ils pouvaient être oracles ! Ce bien fou de s'entendre dire qu'il FAUT vivre ses rêves de la part d'énergumènes qui y ont réussi et y arrivent encore. Quitte à faire plouf sans regret.


Le seul bon sens, c'est celui du vent. La carotte et le baton, le coup de pied au cul et la douce tape dans le dos, imagine une drôle de danse combinant tout ça.


Sortons nous les doigts ... de la morosité, ça pue et ça tâche gris.




J'ai une chance incroyable, vraiment : je suis toujours et partout cernée d'êtres fantastiques.






*(ne pas y voir une allusion pernicieuse à un département picard!)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Entre Steph et toi, vous écrivez quand même des choss magnifiques.. Dans la forme, biensûr, dans le fond, surtout.
Vivement.
Sébastien.

Julie d'Ailleurs a dit…

Toi même !