Elle est belle ma Pomme. Mais elle est tellement grande qu'on fait un pas en arrière pour mieux la voir. Et un autre, et un autre, et encore. Tout ça pour la faire rentrer toute entière dans ton champs de vision. Tout ça, ou ouvrir très grand la bouche. Reculer pour mieux croquer.
On a tellement reculé qu'on était loin, et yavait autre chose, alors on a ouvert les yeux.
Voilà c'était Boston pour nous. On a vu des quartiers tous bourgeois, et des vieux hangars hantés comme j'aime. On a pris le métro jusqu'à Wonderland dans la brume pour courir sur la plage. On a eu froid pour de vrai, et on s'est fait saucés de manière glaciale et répétée. On a sniffé de la bourrasque, c'était frais et salé. On a joué avec des mouettes et des goélands. Ca avait des airs de Bretagne mais sans vie nocturne.
Mais ça fait grand bien de troquer un gout de pomme pour celui de l'horizon !
(en plus l'horizon, t'as du remarquer, c'est rigolo à absorber, on ne sait jamais par quel bout commencer)
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2 commentaires:
Ben quoi Vierzon, c'est super bien. Quand j'allais à Bourges, en train depuis Toulouse, je devais m'arrêter à Vierzon pour prendre ma correspondance.
En fait, je deteste cette ville. C'était horrible d'attendre une heure dans le froid.
C'est peut-être le seul point commun avec Boston le froid.
Le "on" aussi, si je peux me permettre.
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