lundi 11 février 2008

Un temps serait peu

Cette semaine est passée, vite et folle, comme aucune jusqu'alors. Et partout dans vos chez vous, on parlait de New York.

C'est qu'il y a eu le Superbowl, toute une nation connectée à l'une des nombreuses chaînes diffusant les courses effrénées de ces montagnes de muscles et d'acier en collants. Je rapportais mon stage et n'en ai qu'entendu que les cris du voisinages et les klaxons victorieux. Le lendemain, les Giants paradaient en ville, mais je flyais ne vous déplaise (de flyers, les tracts, et non pas d'homme volant).

Autre Super something, le mardi suivant, happy caucuses day qu'on dirait. Super Tuesday donc, ça tractait à tout va. Je flyais aussi ce jour là, et mon itinéraire m'emménant de (mon) Harlem à l'Upper East Side a vu la propagande dévier d'Obama à Hillary. Rien à dire sur les Républicains, je ne les aies pas croisés. En tout cas, dur de tracter un jour d'élection, c'était à prévoir.
Le soir, une heure avant la fermeture des bureaux, une voiture passait dans le quartier, ornée d'un haut parleur, et on rapellait les gens à leur devoir "si vous entendez ce message, sortez de chez vous et allez voter, c'est votre avenir et celui de vos enfants qui est en jeu..." Assez radical comme argumentation. Ce genre de véhicule en France, on l'emploie pour annoncer les attractions du cirque Pinder, exceptionnelement dans votre ville ce soir.

Au final, Hillary a gagné chez elle, et Harlem avait la gueule de bois. Mais tout n'est aps encore fini pour Obama, et les affichettes pro-lui sont encore sur toutes les façades.

J'étais finalement assez loin de tout ça, car deux jours après arrivait mon évènement à moi, ce qui depuis un mois me faisait et bosser et courir à tout va, avait réduit mon rythme de sommeil à trois heures par nuit (aidé fortement par le rapport de stage pour dire vrai).
Donc oui, Jeudi soir, le concert de Sylvain Luc et Richard Bona au Lycée français. Salle comble, on a gagné. Les centaines de coup de fils passés, les kilomètres parcouru, la course après quelques lignes dans la presse, et finalement une grande soirée. Je n'en ai pas vu grand chose, affairée que j'étais à gérer les invits, les entrées et autres ventes de CD. Mais j'avais eu les repets à l'appart la veille, deux prodiges qui se rencontre et jouent ensemble pour la première fois depuis 15ans, un après-midi hors du temps où ça crée et ça fuse, c'était si bon les amis je vous jure, je m'en délecterais longtemps.








Ici cette salle de 350places qu'il nous a fallu remplir, considérant les 300 concerts de Jazz par soir dans ma folle ville, c'était loin d'être facile.



Et là, la preuve par les pieds que Richard est New Yorkais.







Et tout ça passé, le vide, et quelques jours pour la fin de quelquechose. Je vais vivre, et je reviens.

4 commentaires:

Steph a dit…

Ouaouh, j'adore les pompes. Et sinon merci Jail de m'en avoir fait profiter un peu avec toi de ce moment "repet' de monstres du jazz dans mon salon".
Et puis te lire, ça fait un peu peur... on a un peu l'impression que tu as un pieds dedans, un autre ailleurs, je sais pas trop où.
Mais enfin, ça fait plaisir de voir que ton Odyssée rapport de stage est presque arrivé à son terme...
Bon, kissoux, vis, écris et prend des photos (en mangeant des oignons frits), ya que ça de vrai.

Julie d'Ailleurs a dit…

T'inquiètes j'ai au moins trois pieds, dont deux forcément ici. Mais j'ai commencé à dire au revoir. Ca dévie.
Grosse soirée ce soir, et plus grosse demain, et folles journées encore. Et bientôt on s'aventure ensemble !

mrWak a dit…

Et rien sur nos aventures ? Ce soir, on en écrit une nouvelle page ! GO!

Julie d'Ailleurs a dit…

Mouahaha, la face de la nouvelle page ein ?