Mon bout de vie à New York s'est ainsi achevé sur une aussi folle soirée qu'il le fallait . Magique même.
premières neiges pour quitter l'appart vers l'Opera du Met, Manon Lescaut est une biatch mais c'était quand même grandiose, siroter à l'entracte pour garder des forces une dulce de leche arrivée de Buenos Aires la veille( comme un avnt gout de), patauger dans la slouch vers le Zinc et y retrouver tout le beau monde du 1890 ACP bld, et déjà des au revoirs. Puis une fois de plus quitter Manhatthan, fuir à Brooklyn, arriver bien trop tard, mais quand même, enjoyer tout une dernière fois, danser une valse sous la neige sur le toit, et tout, et tout ...
Et puis on rentre, ça craque blanc sous les pieds, on s'endort dans le métro, une fois de plus, la dernière.
Et encore des aurevoirs, de coins de rue, de palier, de quai de gare. Les larmes au décolage pour les joues, pour les oreilles du Sylvain Luc, bande son inconstestable de ces dernières semaines, et killing me softly , hommage a la ville cliché jusqu'au bout. Je rappelle au monde entier que je suis incapable de dire aurevoir dignement sans saler mes yeux, mais j'apprend.
D'ailleurs, regarde je grandis : ca n'est que des au revoirs, ça tend vers une suite. Logique. Les revoir, et revivre New York.
Et ca psssshit en sourire.
Je suis donc rentrée, et bonheur aussi partout.
Et demain je repars. Buenos Aires. Je veux autant, toujours, tout le temps. Suivez-moi.
http://lautreboutdumondetoimeme.blogspot.com/